Female labour participation and infant mortality in Nigeria: implication for the sustainable development goal 3.

Over the time, link between female labour participation and infant mortality has become a subject of debate among scholars and policymakers in developing countries. This subject becomes more critical for a country like Nigeria where there is a persistent challenge to attain minimal global infant mortality rates by 2030, and where over 47% of female working population is unemployed. Against this background, this study utilizes fully modified ordinary least squares to estimate the relationship between female labour participation and infant mortality in Nigeria. The results show that at least 98 children per 1,000 births died in Nigeria between 1990 and 2020. Similarly, over 47% of female working population is currently unemployed in Nigeria. Female labour participation and infant mortality possess a significant negative relationship. Consequently, participation of women in the labour market has a significant effect in reducing infant mortality in Nigeria. In the same vein, female employment contributed to the reduction of infant mortality, though not substantial in nature. As such, the Nigerian policymakers should create a conducive environment that will facilitate participation of more women in the Nigerian labour market so that there will be further reduction of infant mortality in order to achieve the SDG 3.

Au fil du temps, le lien entre la participation des femmes au travail et la mortalité infantile est devenu un sujet de débat parmi les universitaires et les décideurs politiques des pays en développement. Ce sujet devient plus critique pour un pays comme le Nigeria, où il est toujours difficile d'atteindre des taux de mortalité infantile mondiaux minimaux d'ici 2030 et où plus de 47 % de la population active féminine est au chômage. Dans ce contexte, cette étude utilise les moindres carrés ordinaires entièrement modifiés pour estimer la relation entre la participation des femmes au travail et la mortalité infantile au Nigéria. Les résultats montrent qu'au moins 98 enfants pour 1 000 naissances sont morts au Nigeria entre 1990 et 2020. De même, plus de 47 % de la population active féminine est actuellement au chômage au Nigeria. La participation des femmes au travail et la mortalité infantile entretiennent une relation négative significative. Par conséquent, la participation des femmes au marché du travail a un effet significatif sur la réduction de la mortalité infantile au Nigéria. Dans le même ordre d'idées, l'emploi des femmes a contribué à la réduction de la mortalité infantile, même si elle n'est pas substantielle. En tant que tel, les décideurs politiques nigérians devraient créer un environnement propice qui facilitera la participation d'un plus grand nombre de femmes au marché du travail nigérian afin de réduire davantage la mortalité infantile afin d'atteindre l'ODD 3.

Influence of households' socio-economic factors on maternal and under-five survival in Nigeria: Implication for the sustainable development goal 3.

The objective of this study was to examine the influence of household socio-economic factors on maternal mortality and under-five survival in Nigeria. Consequently, data from 2005 to 2021 were collected from the World Development Indicators, and fully modified least squares and canonical cointegrating regression were utilised to implement the study. The results showed that for every 100,000 live births, at least 1097 mothers die in Nigeria. GDP per capita showed a positive but insignificant impact on maternal mortality, while adjusted net national income had a significant negative relationship with maternal mortality. Broad money supply reduced under-five survival in Nigeria, while social inclusion causes a reduction in under-5 mortality with 32 deaths per 1,000 live births in Nigeria. Hence, to reduce the high rate of maternal mortality in Nigeria, policy and programmes that will be socially inclusive for women and children should be implemented in the country.

L'objectif de cette étude était d'examiner l'influence des facteurs socio-économiques des ménages sur la mortalité maternelle et la survie des moins de cinq ans au Nigeria. Par conséquent, les données de 2005 à 2021 ont été collectées à partir des indicateurs de développement dans le monde, et les moindres carrés entièrement modifiés et la régression canonique de cointégration ont été utilisés pour mettre en oeuvre l'étude. Les résultats ont montré que pour 100 000 naissances vivantes, au moins 1 097 mères meurent au Nigeria. Le PIB par habitant a montré un impact positif mais insignifiant sur la mortalité maternelle, tandis que le revenu national net ajusté avait une relation négative significative avec la mortalité maternelle. Une masse monétaire importante a réduit la survie des moins de cinq ans au Nigeria, tandis que l'inclusion sociale entraîne une réduction de la mortalité des moins de cinq ans avec 32 décès pour 1 000 naissances vivantes au Nigeria. Par conséquent, pour réduire le taux élevé de mortalité maternelle au Nigeria, des politiques et des programmes socialement inclusifs pour les femmes et les enfants doivent être mis en oeuvre dans le pays.

Do health expenditures affect under-five mortality and life expectancy in the ECOWAS sub-Region?

This research explored the effect of health expenditures on health outcomes in the Economic Community of West African States (ECOWAS). The study employed panel data from 2001 to 2020 of all ECOWAS member States (15 countries) and tested the datasets for the presence of a unit root after the descriptive statistics analysis had been carried out. Based on the result of the Augmented Dickey-Fuller stationarity test, the Fully Modified Ordinary Least Squares (FMOLS) method was applied. The result showed that public health expenditure was statistically significant and indirectly related to life expectancy. On the other hand, public health expenditure, private health expenditure and external health expenditure were significantly related with infant mortality. Public health expenditure was found to be directly related to infant mortality while private health and external health expenditures were negatively related. In the light of the above findings, it is recommended that policymakers in the ECOWAS region should devote a higher proportion of their annual budgets to healthcare as a strategy to improve health outcomes, reduce under-five mortality rates, and increase life expectancy in the region.

Cette recherche a exploré l'effet des dépenses de santé sur les résultats de santé dans la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). L'étude a utilisé des données de panel de 2001 à 2020 de tous les États membres de la CEDEAO (15 pays) et a testé les ensembles de données pour la présence d'une racine unitaire après la réalisation de l'analyse statistique descriptive. Sur la base du résultat du test de stationnarité augmentée de Dickey-Fuller, la méthode des moindres carrés ordinaires entièrement modifiés (FMOLS) a été appliquée. Le résultat a montré que les dépenses publiques de santé étaient statistiquement significatives et indirectement liées à l'espérance de vie. En revanche, les dépenses de santé publique, les dépenses de santé privées et les dépenses de santé externes étaient significativement liées à la mortalité infantile. Il a été constaté que les dépenses de santé publique étaient directement liées à la mortalité infantile, tandis que les dépenses de santé privées et les dépenses de santé externes étaient négativement liées. À la lumière des conclusions ci-dessus, il est recommandé que les décideurs politiques de la région de la CEDEAO consacrent une plus grande proportion de leurs budgets annuels aux soins de santé en tant que stratégie visant à améliorer les résultats sanitaires, à réduire les taux de mortalité des moins de cinq ans et à augmenter l'espérance de vie dans la région.